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Retournons la question : que veulent nos détracteurs, eux qui transforment une intention irréprochable — celle d’examiner avec un esprit critique une chapitre de l’Histoire — en tabou, et qui nous ostracisent, nous persécutent et même nous embastillent ? Ceux-là sont les mêmes qui nous prêtent toutes sortes d’intention démoniaques.

Cependant, nous autres, révisionnistes, ne persécutons ni n’incarcérons aucun citoyens pacifiques. Il est dès lors beaucoup plus intéressant et important de se demander quelles sont les motivations de ceux qui, à l’aide de leurs pouvoirs internationaux, persécutent sans merci les révisionnistes. Pourquoi agissent-ils ainsi ?

Et si vous, cher lecteur, ne souhaitez pas chercher à comprendre leurs motivations, mais préférez plutôt continuer à vous questionner au sujet des nôtres, alors peut-être devriez-vous commencer par vous interroger au sujet de vos propres partis pris.

Les révisionnistes ne partagent qu’un point commun : le désir d’exposer le manque de preuves qui appuient le discours officiel sur l’Holocauste et de démontrer leur thèse. Au-delà de ce souhait, les révisionnistes n’ont aucune but commun, pour la simple raison qu’ils constituent un groupe des plus hétérogènes (cf. Question 16). Dès lors, il est absurde de prétendre que tous ont un seul et même objectif, et tous les stéréotypes qui laissent à penser le contraire sont faux et trompeurs.

Les révisionnistes sont en désaccord complet sur toute autre question, et ils passeraient sans doute le plus clair de leur temps à se quereller s’ils tentaient de trouver un objectif politique commun. Il est donc faux et trompeur de leur prêter un agenda politique. Alors que les les vues politiques des révisionnistes sont variées et divergentes, les gouvernements et les média occidentaux alimentent les clichés présentant tous les révisionnistes sont des extrémistes de droite qui cherchants à réhabiliter le national-socialisme et établir un nouveau régime autoritaire de droite. Cela est peut-être vrai pour certains révisionnistes, mais seulement pour une minorité d’entre eux.

Prenons quelques exemples marquants, afin d’illustrer à quel point la multiplicité des tendances politiques des révisionnistes rend inconcevable qu’ils nourrissent ensemble les intentions sinistres qu’ont leur prêtes.

  • Paul Rassinier : Qu’est-ce qui motiverait un communiste français, interné par les Allemand en camp de concentration pour ses activités de résistant qui aidait les juifs à s’enfuir, à rétablir le national-socialisme ?
  • Josef G. Burg : Qu’est-ce qui motiverait un Juif qui a souffert de l’occupation allemande et l’occupation soviétique durant la seconde Guerre mondiale ?
  • Fred Leuchter : Qu’est-ce qui motiverait un expert américain en technique d’exécution tout à fait apolitique ?
  • Pierre Guillaume, Serge Thion : Qu’est-ce qui motiverait des anarchistes de gauche français à rétablir le national-socialisme ?
  • Roger Garaudy: Qu’est-ce qui motiverait un important communiste français ?
  • Bradley Smith, Richard Widmann: Qu’est-ce qui motiverait ces libéraux américains ?
  • Jean Plantin, Germar Rudolf : Qu’est-ce qui motiverait un expert américain en technique d’exécution tout à fait apolitique ?
  • Pierre Guillaume, Serge Thion : Qu’est-ce qui motiverait ces conservateurs libéraux européens, nés dans les années 1960, à rétablir le national-socialisme ?

Les opinions et objectifs politiques d’un révisionniste ont-elles un rapport avec le débat sur l’Holocauste ? Après tout, la démonstration de ce qu’un chercheur avance résident dans les preuves qu’il apporte, non dans son agenda politique.