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Un Historien ne doit pas s’inquiéter des conséquences qu’ont ses recherches pour la réputation de telle ou telle personne, et encore moins pour la sienne. Dès lors, les conséquences qu’ont les conclusions sur la réputation d’Hitler ou de toute autre personne sont tout bonnement sans importance. Germar Rudolf écrit :
À plusieurs reprises, les révisionnistes ont été accusés de vouloir blanchir le national-socialisme, de le sauver, de vouloir ressusciter un régime politique nationaliste et autoritaire ou d’appuyer les menées nationalistes. Cela est peut-être vrai de certain révisionnistes, mais ne saurait être le cas de tous. Quoi qu’il en soit, les soupçons sur les accointances politiques des uns et des autres n’apportent rien au débat historiques, car ils ne peuvent en rien réfuter les arguments basés sur les faits. Dès lors, quand il s’agit de discuter des faits, évoquer les motivations des révisionnistes et ce dont ils sont accusés est tout à fait hors de propos. Au cours de nos recherches, notre but premier doit toujours être de découvrir les faits tels qu’il se sont déroulés, comme le rappeler l’historien allemands Léopold von Ranke. Par exemple, les historiens ne devraient effectuer leurs recherches sur Genghis Khan et ses hordes mongols, ni dans le but de dresser un réquisitoire à leur encontre, ni pour les disculper de leurs méfaits. Quiconque soutiendrait que les recherches historiques dont les conclusions tendent à disculper Genghis Khan devraient être interdites, serait tourné en dérision et soupçonné d’agir par intérêt politique. Et si tel n’était pas le cas, alors cela ne signifierait-il pas que nous sommes d’accord pour que notre histoire de Gengis Khan soit écrite uniquement pas les victimes et les ennemis de ce dernier ?
Le même raisonnement s’applique à Hitler et au IIIe Reich. Les révisionnistes et leurs adversaires ont le droit d’avoir leurs propres opinions politiques. Toutefois, l’accusation selon laquelle les révisionnistes auraient pour unique motivation d’innocenter le national-socialisme — motivation coupable voire criminelle — est à double tranchant, car elle implique qu’il est inacceptable de disculper un tant soit peu le national-socialisme historiquement et, a fortiori, moralement. Or celui qui déclare inacceptable toute hypothétique exonération appuyée par les faits, admet ouvertement ne pas s’ingénier à trouver la vérité mais à incriminer le national-socialisme, à tout prix et en toute circonstance, motivation purement politique. Dès lors, ceux qui accusent les révisionnistes d’user de leurs recherches à des fins politiques, s’avouent eux-mêmes coupables du même délit. Ceux qui agissent à des fins politiques ne sont donc pas nécessairement les révisionnistes — quoique ce soit le cas de certains d’entre eux — mais absolument tous ceux qui les accusent d’avoir de mauvaises intentions. Et bien que les motivations antifascistes de ceux qui combattent le révisionnisme soient considérés par beaucoup comme moralement louables, elles n’en demeurent pas moins des motivations politiques contraires à la découverte et l’examen des faits historiques débattus1.
En bref, nos recherchent ne doivent jamais s’inquiéter des possibles effets collatéraux “moraux” engendrées par nos découvertes, mais seulement des faits. Tous ceux qui pensent autrement sont des ennemis de la science.
Encore une fois, il se peut de certains groupes ou individus citent les découvertes révisionnistes à l’appui de leur propre agenda politique ou religieux. Toutefois, soyons bien clair à ce sujet: nous autres, révisionnistes, sommes dépendants plus que tout autre de la protection des droits inaliénables qu’offrent la liberté d’information et d’expression. Par conséquent, nous sommes opposés à toute mesure passée, présente ou à venir qui limiterait ces droits.
Nous ne pourrons empêcher certains d’admirer ou de désapprouver, de glorifier ou de dénigrer le régime national-socialiste. Il importe seulement d’exprimer nos divergences pacifiquement.