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Du point de vue de chaque victime et de leurs souffrances personnelles, cela n’a pas d’importance. Certains pourraient même arguer qu’il est préférable de mourir rapidement d’empoisonnement que de mourrir lentement de maladie.
Cependant, dans le présent débat, l’intensité de la souffrance des victimes n’est pas en question — personne ne la remet en question, d’ailleurs — ; ce qui nous préoccupe, c’est l’exactitude historique de certaines accusation et de la culpabilité moral du l’Allemagne, « pays de criminels, » ainsi que des conséquences qui résultent de ces accusations.
Du point de vue des historiens, tout comme de celui des accusés, être victimes d’une violente épidémie ou être victime d’une massacre planifié et perpétré à l’échelle industrielle dans des abattoirs chimiques conçus spécifiquement pour assassiner, cela est très différent. Épidémies, famines et autres catastrophes résultants d’erreurs politiques et de défaites militaires sont récurrentes dans l’histoire de l’humanité.
C’est la singularité historique et morale d’une massacre visant une groupe ethnique spécifique et perpétré à l’échelle industrielle qui est en question. Ce ne sont pas les auteurs du crime, mais la nation allemande dans son ensemble qui est tenu pour responsable de ce crime sans précédent. Cette accusation est à la source de discriminations occasionnelles à l’encontre des Allemands (« responsables collectivement » et « coupable héréditairement »), et du traitement privilégié dont bénéficient les juifs en tant que cible principale de ce prétendu génocide.
Nous conseillons vivement la lecture de L’industrie de l’Holocauste de Dr. Norman G. Finkelstein à ce sujet.