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À la page suivante, vous trouverez une photographie de cadavres de victimes du typhus dans une fosse commune du camp de Bergen-Belsen, prise par l’armée britannique en mai 1945.

Cette photo est représentative de la plupart des clichés souvent montrés dans des documentaires sur l’Holocauste, tantôt proposés sans indication aucune, tantôt accompagnés d’un commentaire alléguant que les cours sont ceux de victime de l’Holocauste. En fait, cette photographie montre des victimes d’une épidémie de typhus qui se produisit à la fin de la guerre, comme l’ont démontré des milliers que pratiquèrent des experts médico-légaux alliés après la libération des camps et comme le prouve l’état des cadavres1 : si ces gens avaient été gazés, leur corps ne serait pas émaciés ; s’ils étaient mort de faim, ils devraient avoir les articulations et l’abdomen gonflés.

Toutes ces photographies ont été prises vers la fin de la guerre dans les camps situés à l’ouest et au centre de l’Allemagne, tels que Dachau, Bergen-Belsen et Buchenwald, au sujet desquels les historiens s’accordent aujourd’hui pour dire qu’il ne s’y est déroulé aucune extermination. De façon significative, de pareils clichés ne furent pas pris dans les camps où des assassinats de masse sont censés s’être déroulés, tels que Auschwitz, Treblinka, Bellec, Sobibor, Chelmno, Majdanek. À la fin de la guerre ces camps de l’est se trouvèrent tous sous le contrôle des soviétiques qui, de façon révélatrice, ne publièrent aucune photo de fosses communes ou de tas de cadavres, et n’autorisèrent ni journaliste ni médecin ni aucun autre expert à inspecter les camps.

Depuis la fin des années 1980, les révisionnistes se rendent dans ces camps pour y examiner les traces d’un extermination, mais leur efforts se heurtent à ceux des autorités gouvernementales qui mettent tout en œuvre pour empêcher ces recherches.

En l’absence de photographie documentant un assassinat de masse dans les camps de l’est, ces clichés pris à la fin de la guerre dans les camps de l’ouest et qui montrent des victimes de la malnutrition et du typhus, sont présentés comme des preuves d’un massacre de masse planifié. Pour sûr, à la vue des conditions épouvantables qui y régnaient durant les derniers mois du conflit, plusieurs observateurs alliés furent convaincus que ces camps avaient été le théâtre d’un massacre de masse, comme l’indiquent leurs premiers rapports qu’ils rendirent. Toutefois, dans les faits, ces conditions résultaient d’une situation dont le gouvernement allemand ne peut être tenu pour seul responsable. Vers la fin de la guerre, face à l’avance de l’armée rouge, Himmler donna l’ordre absurde d’évacuer les camps de l’est, ce qui entrainant le surpeuplement catastrophique des camp de l’ouest. À la même époque, les bombardements alliés avaient anéanti les infrastructures allemandes, rendant impossible l’approvisionnement des camps en nourriture, médicaments et autres matériels sanitaires.

Les causes de cette hécatombe sont aujourd’hui encore l’objet de malentendus que le très orthodoxe historien Norbert Frei explique ainsi : « Le choc de ces découvertes [les tas de cadavres] conduisit à de fausses conclusions qui ont perduré2. »

Personne ne conteste qu’un gouvernement à la responsabilité des personnes qu’il emprisonne dans des camps, et ceux qui y sont emprisonnés injustement sont dès lors considérés comme des victimes du III Reich, même si elles meurent de maladie3. Cependant, il ne faut pas oublier qu’à la fin de la guerre, les montagnes de cadavres étaient devenues chose banale partout en l’Allemagne : plus de 600.000 citadins allemands avaient été tué par les bombardements de terreur alliés, et plusieurs millions d’autres étaient morts de faim ou de maladie, fléaux qui sévirent jusqu’en 1949. En Europe de l’est, plus de deux millions d’Allemands furent assassinés par les Serbes, les Tchèques, les Polonais et les Russes lors de l’un des plus sanglants nettoyages ethniques que l’Histoire ait connus. Dans les camps d’Eisenhower4, un million de jeunes allemands moururent tandis que plusieurs millions d’autres végétaient. Des centaines de milliers d’Allemands furent envoyés dans les goulags soviétiques et n’en revinrent jamais. Mais la presse ne montre jamais qu’une seule sorte de cadavres : celle des camps de concentration. Nous devons nous demander pourquoi il en est ainsi, car enfin, le respect dû aux victimes d’atrocités ne doit-il pas être le même quelque soient leur nationalité ou leur affinité religieuse ?