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Le révisionnisme est une méthode universitaire d’étude des événements passés, qui procède par examen approfondi tous les indices, témoignages et autres éléments de preuve. Il révise le discours historique officiel qui a été influencé principalement par les propagandes de guerre soviétique, britanniques et américaines. Cela ne concerne pas seulement le sort des Juifs dans le IIIe Reich, mais aussi celui des Slaves, des Sinté-Manouches, des Roms, des témoins de Jéhovah et des homosexuels1Voy. par exemple Guenter Lewy‘s book The Nazi Persecution of the Gypsies; également l’essai de Anna Tijsseling, “A Sincere Belief in Dracula”[/efn_onte]. Rappelons également que, ces dernières années, les historiens accrédités ont reconnus que les révisionnistes ont raison sur plusieurs points cruciaux de l’histoire de l’Holocauste et probablement sur bien d’autres encore (voyez le cas du camp de Majdanek, en introduction de cette brochure).

Mettre en doute ce que disent le gouvernement, les universitaires orthodoxes et la grande presse peut être considéré comme un acte anti-establishment, mais il n’est dirigé l’encontre d’aucun groupe ethnique ou religieux. Présenter des conclusions fondées sur l’étude minutieuse des archives et l’investigation scientifique, cela n’est en rien « anti-quoi-que-ce-soit ».

En réalité, les rôles sont inversés. Pour illustrer notre propos, prenons un exemple moins controversé : le fait que certains chrétiens détestent telle ou telle conclusion scientifique au sujet de l’origine de l’Univers ne fait pas des chercheurs qui ont mené les recherches des anti-chrétiens ; par contre, cela fait de ces chrétiens des « anti-scientifiques ». De même, le faits que certaines personnes détestent telle ou telle conclusion scientifique au sujet de l’Holocauste ne fait pas des chercheurs qui ont mené les recherches des antisémites ; par contre, il fait de ces personnes des anti-scientifiques.

Quoique la croyance en l’Holocauste soit bien naturellement importante pour de nombreux juifs, refuser de croire aux usines de savons humains ou aux exécutions dans des chambres à vapeur n’est pas un acte antisémite, pas plus que refuser de croire aux apparitions de Fatima n’est un acte anti-catholique.

Il est vrai que des individus ou des groupes reprennent certaines découvertes révisionnistes pour servir leurs propres objectifs politiques ou religieux, mais il en va pareillement pour toutes les recherches portant sur des questions d’actualité. Ce n’est donc pas les résultats scientifiques qui posent problème, mais ceux qui s’en servent pour assoir leur programme politique et idéologique. Il en est de même de ceux qui s’opposent à ces résultats pour des motifs autres que scientifiques.